Alimentation: mon dîner d’hier soir ou comment mon avarice pourrait sauver la planète

Alimentation: il est des choses que je ne fais que lorsque je suis toute seule. Comme récupérer les 15 haricots encore valables dans un paquet au fond du frigo ou braiser le fenouil parce qu’il est devenu trop sec pour être mangé cru. Ce fut mon dîner hier soir, avec un steak acheté avec 50% de rabais parce que c’était la dernière date de vente.

D’une part ça m’a fait réaliser pour l’énième fois qu’il est grand temps que je systématise mon usage des denrées alimentaires que j’achète, afin d’en jeter moins. Si à chaque fois que je jetais des aliments, je mettais la somme correspondante dans une tirelire, je crains bien qu’elle ne resterait pas vide longtemps. En plus de penser à mon porte-monnaie, ça me gêne aussi qu’une denrée qui a nécessité une certaine quantité d’énergie plus ou moins grise pour être produite, conditionnée et transportée, finisse bêtement dans ma poubelle, juste parce que je n’avais pas envie de ça le jour où il aurait fallu la cuisiner. D’ailleurs, je me suis sentie très éconologue d’acheter ce paquet de viande à demi-prix qui serait de toutes façons passé dans la grande poubelle à la fin de la journée. Et de l’avoir cuisiné, bien entendu.

Donc, action! Cela demande un peu d’énergie d’imaginer des plats avec ce que l’on a, mais à défaut on peut aussi simplement servir six légumes au naturel. L’essentiel est de, sinon les manger tout de suite, du moins les cuisiner avant qu’ils ne pourrissent, quitte à congeler ensuite.

Moralité de l’histoire: utiliser au maximum les denrées alimentaires que l’on achète, c’est non seulement bon pour le porte-monnaie, mais aussi pour la planète.

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